top of page

PAGE RÉALISÉE EN COLLABORATION AVEC SUMMIT FOUNDATION

PRÉSERVATION DES EAUX

LES LACS DE MONTAGNES

Bien qu’ils soient tous très différents, les lacs de montagne ont la particularité de réagir très rapidement à une perturbation de leur environnement. Étant plus petits et moins profonds, ils diffèrent fortement des grands lacs, et les attitudes et comportements à adopter à leurs abords sont donc d’autant plus importants. Ceci est d’autant plus vrai en pleine période de changements climatiques, où les lacs de montagne souffrent de la sécheresse et des canicules. En effet, une importante chaleur couplée à un déficit de neige en hiver entraine une cascade de conséquences pour l’écosystème, notamment au sein de la chaîne alimentaire. La biodiversité s’en trouve donc déjà affectée, et la moindre perturbation participe à un cocktail d’impacts non négligeable qui peut rapidement mettre à mal les lacs de montagne. Prenant acte de cette réalité, les pressions exercées sur les lacs de montagne se doivent d’être diminuées au maximum. La liste des bonnes pratiques ci-dessous relève certains exemples facilement applicables par la population, permettant de profiter des lacs tout en réduisant son impact.

NOS OBJECTIFS

Personne n'est parfait, nous ne le sommes pas non plus, mais nous croyons en la force des petits pas qui mis bout à bout ont un grand impact. Par le biais de cette Odyssée des Lacs ainsi que tout au long de sa préparation, nous allons réaliser plusieurs actions en faveur de la préservation des eaux :

FAIRE CONNAÎTRE LA PROBLÉMATIQUE
AFIN DE SENSIBILISER LA POPULATION

SEQ 02 - Derush .00_00_50_06.Still002.png

ÉCHANTILLONNER EAU DES LACS TRAVERSÉS LORS DU DÉFI POUR MIEUX LES PROTÉGER

IMG_2636.jpg

ORGANISER DES ACTIONS CONCRÈTES 
AUX QUATRE COINS DE LA SUISSE

POURQUOI ÉCHANTILLONNER L'EAU DES LACS ?

En étroite collaboration avec les offices du tourisme locaux et des partenaire scientifiques, Noam et son équipe prélèveront des échantillons d'eau afin d'en séquencer l'ADN avec la startup SimplexDNA. Les résultats des analyses donneront des informations très précises à la population, aux cantons ou tout autre intéressé, quant à la biodiversité présente dans et aux abords de ces lacs dans le but de mieux la préserver.

a0b52e_8ff14b6398f644caac54ab8782e2eb0b~mv2-1.png

COMMENT PRÉSERVER L'EAU DES LACS DE MONTAGNE ?

1) Nettoyage du matériel nautique

 

Avant de naviguer ou nager dans un lac de montagne, il est important de bien nettoyer le matériel qui aura déjà été utilisé sur d’autres plans d’eaux. Et ceci dans le but de limiter la contamination du milieu par des espèces invasives, de virus ou de champignons, dont les humains sont d’importants vecteurs de propagation. Ces organismes qui sont à peine visibles à l’œil nu s’accrochent au matériel et profitent de nos déplacements entre les différents points d’eau pour coloniser de nouveaux habitats. Afin de stopper leur propagation, il est impératif de nettoyer, sécher et inspecter son matériel.

 

Le meilleur exemple connu est la moule quagga qui a colonisé un grand nombre de lacs en Suisse, alors qu’elle était encore totalement absente des écosystèmes aquatiques il y a quelques années. Il s’agit d’une espèce envahissante qui se reproduit partout, toute l’année et qui a un impact colossal sur les écosystèmes dans lesquels elle s’installe. En puisant fortement dans les ressources tels que l'oxygène ou encore des nutriments, elle met la faune et la flore indigènes en danger et prend toute la place. Il est donc essentiel d’éviter son ensemencement dans les lacs de montagne, au sein desquels ses impacts seraient d’autant plus dévastateurs.

 

2) Ne pas mettre de crème solaire avant la baignade

 

Bien qu’elles soient essentielles pour prévenir les coups de soleil et les dommages cutanés, les crèmes solaires ont des répercussions néfastes sur l’environnement. En effet, on trouve dans ces crèmes des filtres solaires ou conservateurs qui agissent comme des perturbateurs endocriniens, pouvant avoir des effets importants sur les espèces aquatiques. Il existe donc un lien entre les filtres UV et les dommages causés à la faune et à la flore, rendant vulnérables les espaces aquatiques et leur biodiversité. Ceci est d’autant plus vrai dans les lacs de montagne qui sont des écosystèmes aquatiques au renouvellement lent.

 

Les ingrédients controversés à éviter sont :

  • Benzophénone-3

  • L’octocrylène

  • L’homosalate

  • L’octinoxate

 

Il s’agira donc de privilégier les crèmes dépourvues de ces ingrédients, et si nécessaire, privilégier l’achat de produits labellisés par des labels environnementaux reconnus qui excluent les filtres UV :

  • Ecolabel

  • Ecocert

  • Cosmos Organic

 

Dans tous les cas, il s’agira de ne pas mettre de crème solaire avant la baignade.

3) Utilisation des sentiers

 

Un lac de montagne est unique et fragile, mais ne se limite pas à sa poche d’eau visible. Il fait partie d’un écosystème bien plus complexe qui comprend la végétation, les sols, la flore et la faune, où tout est relié et en constante interaction. En résumé, la bonne santé des lacs de montagne dépend de la bonne santé des éléments qui l’entourent. Il est important de prendre conscience de cette réalité écosystémique pour mettre en place de bonnes pratiques d’utilisation. Protéger l’ensemble de l’écosystème qui environne le lac, c’est protéger le lac de montagne.

 

Dans cette perspective, une bonne pratique à adopter est de respecter les guides d’accès au lac, et d’emprunter uniquement les sentiers balisés. Le but étant d’éviter de créer de nouvelles zones de piétinement, afin de protéger la dynamique des sols et des espèces végétales qui sont souvent fragiles en milieux alpins. Cette règle est très importante à respecter car aux abords des lacs de montagne, on trouve également des zones humides, souvent protégées, qui servent de refuge aux espèces comme les amphibiens et les libellules. Le moindre piétinement pouvant les mettre à mal.

 

Un geste permettant donc de respecter les lacs de montagnes et les écosystèmes dont ils dépendent est de privilégier le tracé du sentier et ne pas emprunter de raccourcis.

 

4) Modérer les réseaux sociaux

 

Les réseaux sociaux, qui sont dans le cadre du projet Odyssée des Lacs, visent à sensibiliser le public à l’environnement, peuvent mettre en avant des lieux et donnent envie aux gens de s’y rendre. Paradoxalement, cela participe à la dégradation indirecte d’un milieu, car plus celui-ci sera fréquenté, plus les risques d’apparition de comportements irresponsables seront grands et plus le milieu sera dégradé. Cela vaut aussi pour les lacs de montagne.

 

Il est donc important de partager ses photos avec modération, car les réseaux sociaux sont un vecteur puissant de fréquentation des milieux. Dans cette perspective, ne pas indiquer sa localisation éviterait que les visiteurs ne se concentrent autour des mêmes lacs et assurerait ainsi un minimum de tranquillité au milieu.

5) Les petits gestes

 

Dans des milieux aussi fragiles que les lacs de montagne, tous les petits gestes sont importants pour réduire notre empreinte. Comme ce sont des milieux sensibles, il n’y a pas forcément besoin de beaucoup de dérangement pour commencer à modifier leur fonctionnement. Dans cette perspective, le moindre petit geste est important :

AVANT

  • Planifier sa sortie ; réfléchir, anticiper, privilégier les transports publics et le covoiturage.

  • Utiliser des emballages et des services réutilisables + Remplacer les bouteilles en plastique par des gourdes.

  • Acheter malin, acheter en vrac, consommer local et de saison.

  • Acheter du matériel de seconde main.

PENDANT

  • Ramasser les déchets rencontrés, remporter ses propres déchets puis les trier correctement.

  • Laisser les fleurs dans la nature pour que tout le monde puisse profiter de leur beauté.

  • La crème solaire est très néfaste pour les milieux aquatiques. Eviter de se baigner avec de la crème solaire, se protéger par d’autres moyens ou utiliser de la crème après la baignade.

  • En cas de bivouac, s’éloigner des points d’eau pour éviter toute dégradation et pollution. Lors du départ, aucune trace ne doit être visible.

  • Prélever de l’eau pour la vaisselle ou pour se laver. Adopter des produits biodégradables tel qu’un savon d’Alep, sans nocivité pour l’environnement. Répandre l’eau de lavage sur le sol de manière diffuse.

  • Faire ses besoins naturels le plus loin possible des points d’eau, emporter ou enterrez les excréments. En l’absence de terre, les recouvrir avec des pierres, emporter le papier ou l’enterrer également (éviter de le brûler pour écarter les risques d’incendie). Préférer du papier toilette aux mouchoirs et éviter les lingettes humides qui ne se décomposent pas.

  • Rester sur les sentiers afin de préserver les sols et la biodiversité.

  • Tenir son chien en laisse pour ne pas effrayer la faune sauvage et pour augmenter ses chances de pouvoir observer des animaux.

  • Respecter les pâturages et bien refermer les parcs à bétail. Veiller à ne pas entrer dans les parcs au risque d’être surpris par les chiens de protection de troupeaux.

APRÈS

  • Réparer et entretenir son matériel pour en prolonger la durée de vie.

Pour en savoir plus sur Summit Foundation : 

logoNoMarges.png
bottom of page